Publié dans Société

Meurtre des gérants du Venus - Deux employés de l’hôtel arrêtés

Publié le lundi, 22 septembre 2025

L’enquête sur la mort mystérieuse des deux gérants de l’hôtel-restaurant Le Vénus, situé aux 67 Ha Sud, vient de connaître un tournant majeur. Le 15 septembre dernier, les corps en état de décomposition avancée de C. H. S. Antoine (63 ans) et de sa sœur C. (64 ans), tous deux Chinois originaires de Toamasina, ont été découverts à l’intérieur même de l’établissement, fermé depuis plusieurs jours sous prétexte de « congé annuel ». Les victimes ont été retrouvées côte à côte sur le lit, et allongées sur le ventre, dans une chambre de l’hôtel.

 

Alors que la cause du décès demeurait obscure pendant une semaine, la Brigade criminelle (BC) d’Anosy a finalement conclu à un double meurtre. L’enquête a abouti, le 20 septembre, à l’arrestation de deux suspects : des employés du Venus. Le premier a été appréhendé dans la matinée à Ivato, et le second le soir même dans la banlieue de Manakara.

Selon les premiers éléments, les deux mis en cause auraient avoué leur crime. Ils auraient agi par appât du gain, en s’emparant d’une somme d’argent appartenant à leurs employeurs, mais aussi par ressentiment envers ces derniers, dont les raisons exactes restent encore floues. Lors de leur interpellation, une partie du butin a été retrouvée en leur possession.

Une voisine lance l’alerte

C’est un proche des victimes, R. I. La, domiciliée à Ambohimanarina, qui a permis de lever le voile sur ce drame. Inquiète du silence prolongé des gérants et de la fermeture de l’établissement depuis le 11 septembre, signalée par une pancarte « Congé annuel », elle avait alerté le commissariat du 7è Arrondissement. Ses soupçons se sont renforcés lorsqu’une odeur pestilentielle a commencé à se dégager de l’hôtel, attirant également l’attention du voisinage.

L’affaire est désormais entre les mains du Parquet d’Antananarivo qui devra déterminer le sort des deux anciens salariés du Venus.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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